Ah, je vais pleurer. La transaction préférée. Ah, ça, ça me met une bonne. J'adore être capable d'aider un client à vendre sa propriété et de l'aider à trouver. Donc, on a l'histoire complète de comment est-ce qu'on est parti, où est-ce qu'on est allé, qu'est-ce qu'on a quitté, les motifs de ce qu'on a quitté.
J'ai un vieux monsieur qui a 82 ans, que j'ai rencontré en février 2024. Puis, je dis à ce monsieur-là : « Regardez, ma commission vaut ce que je vais aller vous chercher pour votre propriété en termes de conditions, en termes de prix. C'est une maison qui est en piteux état. Et ce vieux monsieur-là, je me promets de l'aider à trouver sa prochaine place. »
Le temps passe, on a des offres, maisons patrimoniales selon la ville, ça devient très compliqué, on a plusieurs offres d'achat qui tombent. Le monsieur m'appelle un jour, puis il me dit : « Richard, il n'est pas en santé du tout, tu vas-tu être capable de trouver la propriété pour loger ma femme ? »
Quand je l'ai rencontré, le médecin lui avait donné trois mois à vivre. Aujourd'hui, cela fait presque deux ans, il est toujours vivant. Il m'appelle régulièrement. Il est devenu un ami, je vais le dire comme ça. Puis, finalement, c'est sa femme qui a un état de santé plus critique. Je l'ai un peu accompagné dans le processus, je l'ai conseillé de ne pas racheter une maison à cet âge-là, de s'en aller où il y avait des services.
Être un agent immobilier, c'est ça. C'est d'accompagner des gens dans leur vie, dans leurs besoins. Des accompagnements qui sont tout le temps différents. Je te dirais que c'était peut-être ma transaction la plus émotive de mes transactions.
Sous-titrage Société Radio-Canada
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